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[ Hymnes ]
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Ewilan... Les scènes coupées
05/03/2006 21:15
Les scènes coupées 
Edwin et le Ts'lich : première
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til'Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til'Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ? Un rictus sardonique vint déformer le visage du maître d'armes. - Je vais ouvrir vos ventres de sales reptiles puants, répandre vos entrailles dans cette clairière et bouffer vos cœurs encore fumants. Ensuite je… - COUPEZ ! - Quoi, coupez ? - Edwin, mon chéri, il s'agit d'un livre jeunesse, pas d'un film gore ! Adapte ton langage s'il te plaît. Allez, on reprend !
Edwin et le Ts'lich : deuxième
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til'Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til'Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ? Le maître d'armes repoussa d'un geste vif la mèche de cheveux blond platine qui lui barrait le visage. - T'es ouf ou quoi ? Je vais t'exploser la chetron si tu te casses pas fissa ! Alors tu nous lâches les baskets et tu… - COUPEZ ! - Qu'est-ce qu'il y a encore ? - Ça ne va pas du tout, Edwin ! Ton langage ! - Il faut savoir ce que tu veux. C'est un bouquin jeunesse ou pas ? - Edwin, mon chou, tu me désoles. Notre rôle est d'offrir aux adolescents un ouvrage dans lequel ils se retrouvent, mais sans sacrifier la place que… - C'est bon, j'ai compris. On recommence.
Edwin et le Ts'lich : troisième
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til'Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til'Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ? Une flamme farouche illumina le regard opalescent du maître d'armes. - Le doute ne vous étreint-il pas, vils laquais de l'ombre, à l'idée d'affronter mon courroux dévastateur ? Votre abjection me… - COUPEZ ! - Mais… - Non, Edwin, c'est nul ! Sois toi-même. Simple. - Merci. - Je t'en prie. Allez, on recommence.
Edwin et le Ts'lich : quatrième
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til'Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til'Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ? La bouche du maître d'armes esquissa un sourire dur. - Le sang de Merwyn coule dans mes veines, Ts'lich, et la mémoire des Avali… Aliva… Ala… Merde ! - COUPEZ !
Edwin et le Ts'lich : cinquième (et dernière !)
Le Ts'lich s'inclina imperceptiblement et les mots jaillirent de sa gueule aux mandibules acérées. - Rien ne saurait me forcer à te combattre, Edwin Til'Illan. Les légendes parlent de toi, l'unique humain qui, par quatre fois, a réussi l'exploit de défaire un guerrier ts'lich. Pourtant, même le champion des Alaviriens ne pourrait survivre à un affrontement contre deux d'entre nous. L'air se troubla une fraction de seconde et un second Ts'lich apparut à côté du premier. - Alors, Edwin Til'Illan, m'accordes-tu ce que je suis venu chercher ou tentes-tu de bouleverser les légendes ?
Edwin resta silencieux, sa lame dirigée vers le premier Ts'lich, ses yeux fixés sur lui.
Lisez : c'est trop bien !!!
Source :ewilan.cascadelesite.com
Commentaire de nadj' (07/03/2006 18:00) :
Haaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!(cri de profond désespoir comme fait Luke dans Star
Wars)Comment fait-il (Pierre Boterro)pour écrire si bien, avec autant
d'humour et avec un style magnifique ??
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Hymne d'Hésiode à la lune
08/06/2006 20:05
Apprenez moi à chanter la lune aux longues ailes
Muses, voix douces, filles de Zeus, vous qui savez l'art du chant.
C'est d'elle que vient la lumière, signe du ciel qui s'épend ;
c'est de sa tête immortelle qu'une parure se détache : lumière rayonnante !
Elle a baigné dans l'océan son corps superbe,
elle a mis des habits lumineux , Sélénée la déesse.
Elle a attelé des chevaux splendides : forte est leur encolure !
Elle les a lancé au galop : belles sont leurs crinières !
Elle répend tout le temps qu'elle est croissante du haut du ciel les splendeurs le plus claires.
Sois dans la joie, princesse, déesse aux bras blancs, Sélénée divine, bienveillante bouclée.
Commentaire de nadj' (10/06/2006 15:13) :
c bô ^^
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Hymne à la terre d'Hésiode
08/06/2006 20:15
Je vais chanter la Terre, la mère de tout, la Bien-Assise, l'Ancienne ;
elle nourrit tout ce qui est au dessus du sol, tout ce qui marche sur le sol divin, tout ce qui va sur la mer, tout ce qui se nourrit de sa richesse.
C'est par elle que s'épanouit tout ce qui a beaux fruits ou beaux enfants.
Souveraine ! C'est toi qui peut donner la vie, l'enlever aux hommes qui meurent.
Heureux celui à qui ton coeur est attentif : tu en prends soin, rien ne lui est refusé.
Ses champs donnent du blé lourd : dans ses patures, les bêtes sont grasses.
Deumeure en joie, mère des dieux, femme du ciel plein d'étoiles .
En récompense de mon chant, donne à mon coeur la vie ;
pour moi, j'ai de toi souvenir.
Commentaire de nadj' (10/06/2006 15:15) :
ma soeur a été prétresse en Grèce dans l'antiquité dans une vie
antérieure (pour ceux qui se posent des questions)
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L'étoile
08/06/2006 21:34
Regarde moi, n'aie donc pas peur, ne sois pas trop ébloui... Me voici. Je suis bien haut dans le ciel, si haut que, parfois tu m'oublies. Regarde : je suis là, si lumineuse, si brillante ! Ne perçois-tu donc pas mon éclat à la fois froid et chaleureux, ma lueur faible et infinie, ma beauté douce mais forte... J'ai l'air si proche ; parfois ne te semble-t-il pas qu'il te suffirais de tendre la main pour recueilllir au creux de ta paume le petit bijoux de lumière que je suis. Et pourtant ...pourtant, je suis bien loin, si loin que si je mourrais à l'instant, tu ne le saurais que des milliers d'années plus tard !
Tu sais, je ne peux pas faire grand chose pour toi : je ne peux pas t'aider, ni te consoler, ni te parler, ni rire avec toi ...mais au moins, je suis là..
Commentaire de nadj' (10/06/2006 15:17) :
whaou !! c booooooooooooooooooooo! total respect pour celui ou celle qui a
écrit ça !
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l'espérance
09/06/2006 19:57
Tant que les hommes vivent, ils espèrent .
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Esperez donc et vous vivrez !
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La première fonction du chrétien, c'est l'espérance.
Commentaire de nadj' (10/06/2006 15:18) :
^^ d'ailleurs "nadège" veut dire espérance si je ne me trompe pas
...lol
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